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123 000 Parisiens sont partis en 10 ans... Mais où vont-ils ?

On nous l’a assez rabâché pendant nos cours de géographie, contrairement à ses voisins européens mieux équilibrés, la France est organisée autour de la sacro-sainte capitale. Pourtant, une transition douce est en train de s’effectuer, provoquée par l’envie d’accéder à de plus grands espaces et accélérée par le contexte de la crise sanitaire.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 123 000 parisiens ont quitté Paris en 10 ans !

Comme si ça ne suffisait pas, de mars 2020 à mars 2021 (peu ou prou pendant le COVID), l’immobilier parisien a perdu -2,5% de valeur alors que les zones rurales prenaient 21,5% au même moment.

Alors évidemment, au regard des 2,1 millions d’habitants de la capitale et de ses prix décoiffants, ces chiffres peuvent sembler dérisoires. Mais ils ont été suffisants pour alerter tous les plus grands journaux, qui en ont (trop hâtivement ?) tiré la conclusion suivante : la France est en train de vivre un véritable exode urbain.

Dans le détail de ces migrations, on comprend que l’Île de France gagne des jeunes ménages de moins de 30 ans (+ 4.400) et en perd parmi les 30-65 ans (– 10.000). Une étude de l’Institut Paris Région de 2021 a aussi démontré que ces départs étaient généralement motivés par une recherche de logements plus grands et d’un meilleur cadre de vie.

Pour autant, les études récentes commandées par Madame la Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité ont démenti cette idée d’exode urbain. La conclusion est claire : plutôt qu’un départ massif des villes vers les campagnes, la pandémie a accéléré les départs en provenance des grands centres urbains, en particulier des métropoles, vers d’autres territoires, au premier rang desquels… des villes (un peu) plus petites, et des couronnes périurbaines, accentuant un phénomène de « (ré)équilibrage de l’armature urbaine » déjà à l’œuvre avant la crise.

Mais alors, où vont ces ex-parisiens ?

Eh bien… La plupart se retrouve dans la petite couronnes parisienne (~70% pour être exact).

Certainement pour le travail, pour la facilité du changement, et pour ce qui semble être “le meilleur des deux mondes”, avec la proximité de Paris et de tous les avantages de la capitale, tout en étant dans un cadre un peu plus vert, et avec des tarifs permettant même l’achat d’une logement avec un bout de jardin, un luxe inaccessible dans la capitale.

Néanmoins, la part des déménagements s’opérant depuis Paris vers la petite couronne est en baisse progressive depuis le début du COVID (3,6 points de moins en mars 2021 par rapport à mars 2020), alors qu’un nouvel horizon s’ouvre pour les ex-citadins restant.

En effet, ce sont pas moins de ~7% des parisiens qui décident de poser leurs valises dans des communes rurales, et ~8% qui optent pour des petites villes, pour un total de ~15% optant pour des villes de moins de 20 000 habitants (et 22% pour des villes de moins de 200 000 habitants).

On ne peut donc certainement pas (encore) parler d’exode urbain, mais ne fermons pas non plus les yeux sur cette nouvelle réalité : les petites villes et communes rurales de France attirent de nouveau !

Quelles sont les petites villes et communes rurales les plus attractives ?

En regardant une carte des territoires d’accueil, on voit assez distinctement se dégager certaines zones géographiques.

Sans surprise, on peut par exemple citer le Finistère, les Côtes-d’Armor, l’Ile-et-Vilaine, le Calvados ou encore la Seine-Maritime sur la Côte-Ouest de la France, dont les prix de l’immobilier ont pris plus de 25% dans certaines zones.

De part leur proximité et bonne desserte depuis Paris, l’Eure-et-Loire et l’Indre-et-Loire ont également été attractives.

Sur la partie sud du Pays, c’est la Charente-Maritime, les Landes, le Gard et la Haute-Savoie qui ont eu les flux entrants les plus importants.

Destination des flux sortants de l’agglomération parisienne (Paris et petite couronne) mars 2020 - mars 2021 (source : UMR CESAER)

Mais alors qu’en est-il des zones qui n’ont pas ou peu reçu de flux entrants ?

On pourrait vous parler à nouveau du dynamisme et du charme de Semur en Auxois, de Luzy ou de Lormes, couvertes récemment dans la newsletter KOS toujours et situées en Côte-d’Or et dans la Nièvre, au coeur de ces zones blanches.

Sélection de 3 petites villes recommandées par KOS, dans des zones pourtant peu convoitées par les parisiens durant le COVID

Chez KOS, on a à coeur de mettre en valeur les petites villes trop souvent oubliées, qui pourraient devenir votre coin de paradis dans un futur proche.

Allez, on retourne aux turbines pour enrichir cette carte de nouveaux petits trésors...